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les Obstacles d’entrepreneuriat en Afrique ?

En Afrique, le secteur privé souffre du manque d’innovation et de productivité. Ce qui contribue au faible niveau de développement économique dans bon nombre de pays. L’entrepreneuriat favorise la croissance et le développement économiques grâce à l’introduction d’innovations qui apportent de la valeur ajoutée. L’innovation peut revêtir différentes formes : conception de produits ou de services nouveaux, élaboration de processus ou de moyens nouveaux qui utilisent les facteurs de production avec davantage d’efficience, et/ou mise en œuvre de technologies conçues par d’autres . Mais qui ne sont pas encore introduites sur le marché local. On peut définir l’entrepreneuriat de nombreuses manières, en soulignant la diversité des attributs, des contextes, des motivations, des rôles et des contributions des entrepreneurs au sein de la société.

Afrique

L’Afrique, qui est le contient qui nous intéresse dans cet article, est connue pour ses immenses ressources naturelles : 97 % des réserves mondiales de cuivre, 80 % de celles de coltan, 57 % d’or, 23 % d’uranium et de phosphate, 60 % de phosphate. Les jeunes Africains veulent créer des entreprises. En fait, les jeunes de moins de 25 ans représentent plus de 50 % des 1,3 milliards d’habitants du
continent. La façon de faire des affaires sur le continent et les facteurs qui peuvent contribuer à son succès varient d’un pays à l’autre. Une certaine éthique des affaires peut s’appliquer aux pays qui se trouvent dans la région subsaharienne, une région qui compte plusieurs pays dont l‘économie mondiale connaît la croissance la plus rapide. L’accès au financement est sans doute la plus grande menace pour les entrepreneurs du monde entier.

Et plus important encore pour l’entrepreneur africain passionné qui finira très probablement par abandonner ses rêves et ses projets parce qu’il ne peut pas obtenir le capital approprié. On peut considérer que l’entrepreneuriat n’a pas joué jusqu’à présent un rôle fondamental dans la croissance en Afrique. Comme l’a montré le chapitre 1, les taux de croissance élevés que l’Afrique affiche depuis peu résultent en grande partie des réformes structurelles mises en œuvre au niveau macro. Et non pas des gains de productivité au niveau micro. De plus, comme le souligne l’édition 2011 du Rapport sur la compétitivité en Afrique. Seuls quatre pays africains (l’Afrique du Sud, le Kenya, le Sénégal et la Tunisie). Qui obtiennent un bon score dans l’indice de l’innovation, peuvent soutenir la comparaison avec l’Italie et l’Inde dans ce domaine.

Les obstacles !

Les indicateurs de la création d’entreprises qui sont présentés dans le rapport Doing Business rendent compte des effets exercés par l’environnement économique. Et par les obstacles à l’entrée sur l’enregistrement des nouvelles entreprises dans les pays étudiés. Même si les formalités sont plus lourdes et plus longues en Afrique que pour la moyenne mondiale. Il existe dans cette région deux principaux obstacles à la création d’entreprises.

– Le financement

Le premier est le coût de démarrage (ensemble des taxes officielles et des honoraires des juristes et autres professionnels qui interviennent dans l’enregistrement d’une société, en pourcentage du revenu national brut par habitant). Entre 2004 et 2011, la moyenne en Afrique était de 194, contre une moyenne mondiale de seulement 72. Prenant en compte la faible popularité de l’entrepreneuriat sur le continent. Les entrepreneurs africains ne peuvent pas compter sur des business angles ou sur les aides publiques. Quant aux banques, elles ne sont guère enclines à octroyer des crédits professionnels. Le manque de visibilité sur la qualité des start-up et PME n’incitant pas à la prise de risques.

– Le capital minimum

Le dépôt d’un capital minimum obligatoire, exprimé en pourcentage du revenu par habitant : sur la période 2004-11, la moyenne correspondante ressort à 202 pour l’Afrique, contre seulement 126 pour le monde. De surcroît, les femmes entrepreneurs rencontrent encore plus d’obstacles que les hommes. Ainsi, une récente enquête consacrée par le Groupe de la Banque mondiale aux femmes, à l’entreprise et au droit dans 28 pays d’Afrique subsaharienne montre que tous ces pays. Sauf le Botswana, n’appliquent pas les mêmes règles aux femmes et aux hommes dans au moins l’un des domaines suivants : accès aux institutions, utilisation des droits de propriété, obtention d’un emploi ou fiscalité. Parmi les autres grands obstacles au développement de l’entrepreneuriat en Afrique on trouve notamment le faible niveau d’études et de formation aux compétences entrepreneuriales et le manque d’accès aux informations particulièrement pertinentes pour les activités entrepreneuriales.

 

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